Sauvez votre entreprise – Nous vous aidons

Cabinet d'avocat HAVET | réorganisation judiciaire | PRJ | surséance | faillite
Le cabinet dispose d’une longue expérience dans la matière de l’aide aux entreprises en difficultés

Réorganisation judiciaire, PRJ, restructuration, surséance indéfinie, opposition à faillite, nous vous aidons à sauver votre entreprise : les conditions sanitaires actuelles créent un climat économique très défavorable et amènent de nombreuses entreprises à se questionner et à envisager le pire pour leur avenir. Rassurez-vous, le pire peut être bien souvent évité si les problèmes sont pris à bras le corps dès qu’ils surviennent. Il est même parfois possible de sauver votre entreprise alors même qu’elle a été déclarée en faillite…

Comment réagir?

Le seul et unique conseil qui préside à la mise en œuvre de toutes ces procédures salvatrices est qu’il ne faut pas se laisser déborder par les évènements et qu’il est essentiel de réagir au tout début des problèmes pour éviter qu’ils ne deviennent ingérables ensuite.

Le cabinet vous accompagne pour trouver la meilleure solution et sauver votre entreprise. Nous vous présentons en quelques lignes, de manière très simplifiée et non exhaustive, les domaines de compétence que nous avons développés dans le domaine de l’insolvabilité au travers de quelques procédures emblématiques.

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Que faire lorsque vous avez des dettes fiscales ?

Les indépendants qui font face à des difficultés financières passagères sont nombreux. Il peut arriver qu’il leur soit difficile de solder une dette d’impôt à la fin de l’année. Les difficultés peuvent procéder d’un événement malheureux, mais ce n’est pas toujours le cas. Une très bonne année peut générer des dettes fiscales qu’il n’est pas facile de régler à défaut d’avoir été suffisamment prévoyant. Nous nous intéresserons dans ces lignes aux possibilités qui s’offrent à celles et à ceux qui rencontrent ce type de difficultés et nous nous efforcerons de leur proposer quelques issues de secours qui leur sont alors ouvertes.

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Responsabilité en cascade : nouvelles obligations fiscales pour le maître de l’ouvrage.

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Celui qui fait appel à un entrepreneur pour la réalisation de travaux doit désormais se montrer extrêmement prudent. L’article 30bis de la loi du 27 juin 1969 et l’article 402 du Code des impôts sur les revenus sont sur le point d’être modifiés pour accroître le régime de responsabilité qui existait jusqu’à présent.

Jusqu’à présent, le régime de solidarité pour dettes de l’ONSS et dettes fiscales ne s’appliquait qu’aux entrepreneurs et aux commettants personnes physiques qui font des travaux ayant un caractère professionnel et qui font appel à d’autres entrepreneurs ayant des dettes fiscales ou sociales.

Le commettant, maître de l’ouvrage (ou donneur d’ordre) effectuant un paiement à un entrepreneur, qui, à ce moment, a des dettes sociales ou fiscales, est tenu de retenir une somme correspondant à 35 % de ce qu’il doit (T.V.A. non comprise) et de la verser à l’O.N.S.S. Ce taux est de 15% pour les contributions directes. Il en va de même pour un entrepreneur qui paie un sous-traitant ayant de telles dettes.

Si la retenue obligatoire n’est pas opérée, l’entrepreneur ou le commettant sont solidairement responsables à l’égard de l’O.N.S.S et de l’administration des contributions directes. Il est en outre redevable d’une majoration égale au montant à payer.

En matière fiscale, Pour les montants de facture inférieurs à 7.143 EUR (hors T.V.A.), il faut retenir 15 % de la facture. Si le montant de la facture est supérieur, la retenue peut être limitée au montant réel des dettes fiscales de l’entrepreneur, sans excéder le montant de cette facture, bien entendu. Celui qui n’a pas respecté peut donc être tenu de payer deux fois sa facture selon l’adage « qui paie mal, paie deux fois ».

La responsabilité s’exerce en cascade : d’abord dans le chef de l’entrepreneur qui a fait appel au sous-traitant et ensuite successivement dans le chef des entrepreneurs intervenant à un stade précédent, lorsque le premier entrepreneur s’est abstenu de payer les sommes dont il est redevable. Le commettant, lui n’était jusqu’à présent pas tenu « en cascade ».

Une même obligation devrait bientôt peser sur le maître de l’ouvrage qui sera désormais tenu aux mêmes obligations à l’égard de l’ONSS et des contributions directes. Il existe des banques de données consultables en ligne qui permettent de vérifier l’existence de dettes sociales et fiscales de vos cocontractants et vous assurer une relative tranquillité. Les donneurs d’ordres particuliers ne sont quant à eux, toujours pas visés par ce régime.

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